Humeur

Detox de raisin

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Ça se bouscule en cette rentrée (déjà bien avancée)… beaucoup de boulot, plein de projets, d’idées et d’envies. Chez vous aussi ?

Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas de textile dont je vais parler aujourd’hui. La rentrée m’amène avec un sujet santé (sérieux mais léger).

En pleine reprise d’activité, je me suis accordée début septembre 3 jours en Périgord au Gîte du Soi, pour une pause yoga-détente-détox, dont je me propose de vous parler ici.

Une amie m’avait parlé de cet endroit un peu à part, ressourçant, et également de la personnalité si accueillante de la propriétaire, Marie-Annette, professeure de yoga, en prime.

Son envie de participer à une retraite monodiète m’a contaminée et nous voilà parties, premier weekend de septembre, pleines de motivation et, en même temps, d’appréhension à l’idée de tenter cette expérience d’un genre nouveau pour nous.

Il semble que j’ai fait du chemin depuis cet article de 2017 (dans lequel je vantais les beignets d’acacia ) et la cure de raisin de 2022. Un grand écart, non ?

De ce que nous en avions entendu dire, la cure monodiète de raisin pouvait être difficile physiquement ou émotionnellement. Autant dire que nous sommes arrivées sages, bien préparées et très humbles chez notre hôte.

Si ça vous intéresse, vous trouverez dans cet article, ce que nous avons fait avant d’arriver à la retraite, ce que nous avons ressenti pendant les 3 premiers jours, pourquoi nous avons voulu continuer jusqu’à 7 jours de cure, et enfin les bénéfices acquis à long terme.

Je vous la fais courte : c’était puissant, on recommencera l’année prochaine !

Si vous aussi êtes tenté.e.s de vivre cette expérience, mettez toutes les chances de votre côté en respectant les 4 points suivants :

1. SE FIXER UN OBJECTIF 

…et le prononcer par oral dès le début et aussi souvent que possible pour bien s’en imprégner et conserver la motivation intacte tout au long de la cure. Un peu en méthode Coué !

Et puis, très important, se visualiser dans la réalisation de son intention.

Pour ce qui me concerne, les vacances d’été avaient été formidables mais peu reposantes, et le mois d’Août m’avait ramenée à plat à la maison.

La perspective de commencer une nouvelle saison déjà sur les rotules, avec le foie en vrac, et probablement une immunité assez basse, ne m’enchantait guère.

La cure était le point de départ d’une volonté d’améliorer ma santé de l’intérieur et de retrouver une belle énergie, parée à entamer ces mois de froid et peut-être aussi de stress devant les évènements toujours plus tragiques que nous servent les médias. (Note à moi-même : arrêter de regarder ou écouter les infos, trop toxiques !)

Mon objectif assumé avec conviction : remettre de l’énergie dans ce corps et cette tête !

Il aurait aussi pu être : détoxiner mon corps, perdre du poids, me recentrer sur moi, m’accorder une pause dans tous les sens du terme, découvrir et expérimenter, etc…

Et voilà comment ça se passe concrètement :

2. SE PREPARER EN AMONT

2 à 3 jours avant le début de la cure, commencer à réduire le sucre et le gras s’avère une bonne idée pour mettre son organisme au repos en douceur.

Cela permet aussi de se préparer mentalement à entrer dans cette parenthèse monodiète que nous ne vivons pas tous de la même manière.

Tout d’abord, éliminer les protéines animales, les féculents, les céréales industrielles du petit déjeuner (ou au moins les réduire en quantité).

Consommer plutôt des fruits et légumes, crus ou cuits, des noix et fruits à coque, si possible en bio.

Eliminer les boissons énergisantes, thé et café des habitudes du matin et de fin de repas.

Drainer ses intestins avec des tisanes non sucrées, ajouter de la poudre de graines de lin aux salades de crudités, ou du psyllium blond.

3. ENTRER DANS LA CURE

Prévoir 1,5kg à 2kg de raisin bio par jour et par personne. En acheter plusieurs kilos, de plusieurs variétés, pour tenir au moins 3 jours, afin d’éviter les magasins et leurs tentations pendant la première période de monodiète, censée être la plus délicate.

Manger autant de raisin que nécessaire, à autant de reprises que souhaité. L’idée est d’éviter la sensation de faim et les heures de repas qui nous rappellent à nos reflexes alimentaires.

Pour cela, la technique imparable de Marie-Annette était d’en disséminer partout où nous allions, cuisine, salon, salle à manger, salle de yoga, dans le jardin, en balade, etc…

Bien mâcher la peau et les pépins si on le peut. En cas d’inconfort intestinal ou de muqueuses fragiles, ôter ou réduire l’ingestion de peau et de pépins.

Boire du jus de raisin fait maison à l’extracteur, sinon s’abstenir car les jus de raisin du commerce ont trop d’additifs et de sucres ajoutés.

L’eau de source et l’eau chaude hydratent votre corps, en boire autant que nécessaire, pas de restriction.

Boire coupe la faim, toujours garder de l’eau à disposition.

Rester en mouvement, lent ou rapide, c’est vous qui voyez en fonction de votre énergie du jour et du moment. Balade, yoga, taï-chi, qi-gong, vélo, natation. De la douceur et de l’écoute.

Respirer. Respirer. Respirer.

Mâcher. Mâcher. Mâcher.

Dormir. Dormir. Dormir.

4. SORTIR DE LA CURE

Lorsque vous décidez de reprendre une alimentation diversifiée, il va falloir habituer progressivement son corps à ce nouveau changement.

De la même manière que nous avons décéléré, nous allons réaccéléré petit à petit, et peut-être même plus lentement qu’à l’entrée dans la cure, suivant comment notre corps réagit.

Tout d’abord en introduisant des légumes cuits aux premiers repas, si possible un seul à la fois, avec des bouillons, des soupes de légumes, gaspacho, ou salade verte.

Le raisin est à conserver encore pendant quelques jours, par exemple au petit déjeuner, entres les repas, en encas, en coupe-faim.

Ensuite, les jours suivants, tranquillement ajouter des crudités sans imposer une trop grande variété à l’estomac.

Ajouter des noix, fruits à coques comme les amandes, les noisettes, les graines de tournesol.

Viennent ensuite les laitages, en commençant par les yaourts natures et le kéfir si vous aimez cela.

Seulement à la fin, les aliments moins digestes ou plus longs à assimiler pour l’organisme, comme les féculents, les oeufs ou les protéines animales.

Puisque l’estomac a vécu pendant plusieurs jours à bas régime, il vous dira très rapidement quand c’est trop en quantité ou trop lourd.

Globalement, une reprise alimentaire peut prendre autant de temps que la cure elle-même. Ça a été mon cas. 3 jours de préparation, 7 jours de cure, et 7 jours de reprise en douceur.


Notre endroit pour faire du yoga au petit matin, voir le soleil se lever et sentir l’herbe fraîche sous nos pieds.

 

 

 

Quelques images du hameau charmant de Marie-Annette, perché (le hameau, pas la maîtresse des lieux ^^) sur sa colline périgourdine !

Enfin, si vous faîtes partie de celles et ceux qui se posent encore plus de questions et qui, comme moi, auraient besoin de réponses avant de signer, en voici une petite liste non exhaustive :

  • comment cette cure fonctionne-t-elle ?
  • quelles sont les propriétés du raisin et pourquoi choisir cette monodiète en particulier ?
  • quelle durée dois-je prévoir ?
  • cette cure est-elle faite pour moi ?
  • quels en sont les bénéfices ?
  • cette cure est-elle difficile ou douloureuse ?
  • comment cette cure fonctionne-t-elle ?

L’objectif de cette cure est de mettre l’estomac et les intestins au repos. En revanche, le foie et les reins, eux, sont plus sollicités, pour éliminer, drainer, détoxiner.

De plus, l’organisme consommant peu d’énergie pour la digestion, il est en pleine capacité pour d’autres aspects de son fonctionnement, comme la régénération, le développement des sens, la vitalité notamment.

 

  • quelles sont les propriétés du raisin et pourquoi choisir cette monodiète en particulier ?

Le raisin est riche en eau et en fructose naturel, en vitamines A, B et C, en antioxydants, en fer, en sels minéraux, en polyphénols, flavonoïdes et resveratrol. Oui oui tous ces trucs qu’on retrouve dans nos produits de beauté et compléments alimentaires anti-vieillissement cellulaire archi chers.

Avec tous ces bons composants, le raisin a une action dépurative (reins, intestins, peau), revitalisante, alcalinisante (pour ceux qui ont un déséquilibre acido-basique) et antioxydante.

Très complet, le raisin était déjà consommé par nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, 4000 ans avant notre ère, c’est dire sa longévité.

Sélectionner du raisin bio à parfaite maturité et si possible de plusieurs variétés, pour éviter la lassitude d’un aliment unique. On apprécie alors davantage les goûts, les textures et même les pépins comme jamais auparavant.

 

  • quelle durée dois-je prévoir ?

1 jour c’est déjà un bel effort pour une première fois !

Mais accompagné et surtout porté par l’énergie d’un groupe, c’est très facile d’atteindre les 3 jours sans les avoir vus passer.

Nous souhaitions aussi, pour une première fois, nous faire accompagner et pouvoir poser toutes nos questions à une personne expérimentée. J’en profite pour remercier ici Marie-Annette, notre guide, pour ses bons soins et précieux conseils.

Son conseil : que vous le fassiez seul ou accompagné, faites les choses en douceur, et respectez les consignes d’entrée et de sortie de cure.

Si vous passez le cap des 3 jours, poussez jusqu’à 5, 7 ou 10 jours. Certaines personnes la continuent jusqu’à 3 semaines.

Le plus difficile, en tout cas pour moi, a été de revenir dans « la vraie vie » et de partager les repas avec les autres membres de ma famille et amis. Ce n’est pas le moment d’accepter des invitations ou d’en lancer, d’autres moments tournés vers l’extérieur seront plus propices ultérieurement.

 

  • cette cure est-elle faite pour moi ?

Cette monodiète de saison (Septembre est idéal car c’est la meilleure période pour le raisin mûr) peut être suivie par tous, dès l’instant qu’elle vous appelle et aiguise votre curiosité. MAIS, elle est déconseillées aux femmes enceintes et allaitantes, aux diabétiques, et personnes aux reins fragiles. D’une manière générale, n’hésitez pas à en parler préalablement à votre médecin ou naturopathe.

 

  • quels en sont les bénéfices ?

-une peau plus belle et lumineuse,

-une sensation de légèreté,

-une énergie décuplée, tonus et joie (personnellement j’ai même ressenti une étonnante euphorie à laquelle je ne m’attendais pas),

-un corps qui se régénère et élimine les toxines,

-une perte de poids qu’on peut reprendre si on n’opère pas de changement alimentaire ensuite.

 

  • cette cure est-elle difficile ou douloureuse ?

On nous avait parlé de fatigues passagères et de sensations de faim ponctuelles pendant les 3 premiers jours, avant que l’organisme se soit défait de ses anciennes habitudes et ait trouvé son rythme de croisière. Alors les bénéfices prendraient le pas.

Certaines personnes peuvent aussi ressentir plus fortement les effets de la détox du corps (sensations de nausée, maux de tête, boutons sur le visage, transit accéléré ou constipation).

Certaines allergies pourraient être réactivées par l’effet de la detox (psoriasis, eczéma, …) et dans le même ordre d’idée, certaines émotions remonteraient à la surface et viendraient déstabiliser l’équilibre par moment. 

Pourtant, en ce qui me concerne, je n’ai pas eu faim une seule fois pendant ces 3 premiers jours, et j’ai observé rapidement une joie de vivre et une énergie hors de ma norme.

 

  • faut-il être complètement taré ou embrigadé dans une secte pour s’adonner à cette pratique dont aucune donnée scientifique ne prouve l’efficacité ?

Ce n’est pas obligatoire ^^, mais vous faîtes bien comme vous voulez ! Cela dit, pour les données scientifiques, aucune étude ne prouve non plus que cette cure soit néfaste pour le corps. J’ajoute qu’il n’était rien écrit d’incongru ou d’ésotérique dans le petit guide sur la cure de raisin. Rien ne nous a non plus paru suspect chez notre hôte ni les autres femmes du groupe. Et à part quelques danses endiablées pour que les corps s’expriment autour des tapis de yoga multicolores (alors là, j’ai des photos mais je ne les afficherai pas !), aucune folie ordinaire n’est venue troubler ce doux paradis.

ET LE MEILLEUR POUR LA FIN …

Credit Photo : Gunter Hoffmann Unsplash

Pour finir, vous vous demandez sûrement pourquoi avoir voulu prolonger l’expérience de monodiète de raisin au delà des 3 jours de retraite chez Marie-Annette ? 

Le principe de notre retraite était de nous soumettre à une cure de raisin de 3 jours. Pas de la prolonger au-délà.

Pourtant, contre toute attente, cela a été si simple d’entrer dans la cure et les effets ont été si vite si positifs, que j’ai souhaité la prolonger par défi.

 

Pour voir si cet effet galvanisant allait continuer, comment mon corps allait le vivre, comment ma tête aussi allait l’accepter, rencontrer mes limites.

La cure s’est pourtant rapidement compliquée à mon retour à la maison, quand il a fallu composer avec les habitudes alimentaires des autres, les odeurs dans la cuisine, le frigo rempli de choses qui m’étaient encore interdites pour plusieurs jours et qui ont commencé à me faire envie. Vivre dans sa bulle facilite grandement la cure. Revenir aux composantes de la réalité la rend plus difficile à faire durer. J’ai tenu 4 jours de retour chez moi.

Enfin, j’ai découvert, à prêter 100% d’attention à mon corps pendant plusieurs jours, qu’il gagne beaucoup à réduire l’alimentation et l’apport énergétique. On dit souvent que la nourriture est rassurante et que les plats roboratifs redonnent de l’énergie, surtout en hiver. Mais j’ai constaté plutôt le contraire ! Et pourtant ce que le Périgord avait à nous offrir en plats copieux et en spécialités culinaires aurait pu nous distraire de notre objectif ! 

Voilà ma leçon personnelle : ce qui réchauffe le corps c’est le mouvement, en tout cas davantage que la chaleur produite par la digestion de plats trop riches ou trop copieux.

Un estomac trop rempli met des heures à tout digérer et à stocker ce qui n’a pas pu être éliminé. C’est justement en lui en donnant moins à digérer, qu’il entre en pleine possession de ses moyens et peut fournir de l’énergie à autre chose. Cela ne résout pas tous les problèmes, mais cette cure allège le corps, en même temps que l’esprit. L’état de clarté mentale observé permet une meilleure vision des décisions à prendre, une plus grande ouverture spirituelle, et finalement une belle sensation d’harmonie en soi.

Depuis, je me sens vraiment affinée et plus légère, avec un meilleur transit, mais aussi ma vitalité a été boostée, j’ai moins besoin de sommeil. Je me sens recentrée, et étrangement plus optimisme. Bref que du plus. Et si j’ajoute en prime le plaisir de se laisser vivre au gré des envies de partages et de papotages dans un merveilleux et harmonieux groupe de femmes, c’est la cerise sur le gâteau (que personne n’a mangé bien entendu!).

Je vous conseille si vous souhaitez le faire, au moins la première fois, de ne pas vous priver du luxe que représente une retraite !

Et puisque je suis ici pour ne rien vous cacher, j’ai aussi poussé l’expérience de nettoyage intérieur jusqu’à accepter une purge intestinale* à l’eau tiède proposée par Marie-Annette en début de cure. Un brin réticente au début, et anxieuse aussi, à propos de cette pratique pourtant ancestrale, j’ai apprécié dès les instants qui ont suivi un regain d’énergie, un teint plus clair et défatigué, ainsi qu’un ventre extra plat et souple.

Pour compléter ce nettoyage de l’intérieur, en fin de séjour un plouf dans la Dordogne est venu, comme un bain de jouvence, continuer de purifier mon organisme et le reminéraliser.

Quelle merveille cette rivière d’eau fraîche et ses galets glissants sous les pieds… je m’y replonge en pensée dès que je peux !

Pour moi, cette expérience a été un véritable cadeau fait à mon corps et à ma tête.

Depuis, j’ai eu envie de modifier ma manière de m’alimenter, plus sainement, ainsi qu’améliorer mon hygiène de vie d’une manière générale.

Sur les conseils de Marie-Annette, j’ai opéré de vrais changements dans mon quotidien : le nettoyage des muqueuses (nez, bouche, langue) au réveil chaque matin, le massage du ventre (dans le sens des aiguilles d’une montre), le yoga matinal (même peu, seules quelques salutations au soleil et quelques torsions me suffisent), la marche, les temps de respiration, la méditation active, la pleine présence.

Quant à l’alimentation, nous avons fait à notre retour un crochet par « les Jardins de Sainte Hildegarde » , pour repartir les bras chargés d’ingrédients et de nouvelles recettes découvertes dans ce magnifique ouvrage de sa créatrice Marie-France Delpech : Cuisiner avec Hildegarde.

Si ce sujet vous intéresse, je vous en reparlerai une prochaine fois !

Je souhaite que cette expérience vous éclaire, réponde à vos questions, vous fasse même poser des questions là où vous ne vous en posiez pas, et pourquoi pas vous convertisse aux bienfaits de cette monodiète de raisin… pourquoi pas, la saison du raisin n’est pas terminée, il est encore temps !

Si vous avez des commentaires, je suis ouverte à la discussion !

Refermons maintenant cette parenthèse, car il est temps pour moi de reprendre mes activités textiles et de vous parler tout bientôt de l’or vert qui nous vient de la mer …

 

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Voici les coordonnées du Gîte du Soi* : Marie-Annette Beyne / Falgueyrat / 24480 Le-Buisson-de-Cadouin

Retrouvez toutes les photos, les formules séjours, et les propositions de notre hôtesse sur son site internet* : week-ends à thèmes, cuisine-santé, temps pour soi, conseils naturo, cours de yoga, …


Le petit guide bien fait et qui nous a suivies pendant la cure, c’est ici*.

Et, pour les bonnes résolutions, retrouvez la nourriture de la joie de Marie-France Delpech, dans le Podcast Métamorphose, ainsi que dans son dernier livre : Cuisiner avec Hildegarde.


Credit photos : Gunter Hoffmann pour Unsplash / https://bio-c-bon.eu/fr / photos du gîte The Chatterbox Club

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De retour au monde

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New Year new start !
Voilà 3 ans que je n’ai rien écrit, hormis des mails de boulot et à l’occasion quelques notes dans mon téléphone.
Mon dernier passage dans ce blog remonte à … trèèèèès loin !

Flashback.

En juin 2018, j’écrivais « on fait du mieux qu’on peut ». J’essayais de conjurer le mauvais sort en ne le gardant pas pour moi. Partager avec d’autres un événement qui nous bouscule permet de l’exposer au grand jour, mettre de la lumière dessus et parfois la lumière soigne. Warning warning ! les lignes qui suivent ne sont pas drôlissimes mais persévérez et vous serez récompensés !

Les semaines ont passé et j’ai bien vu que, cette fois, la lumière ne guérirait pas. J’ai bien compris que la cata allait arriver, même si rétrospectivement je ne voulais pas m’y résoudre. Une forme de déni de façade, mais dans le fond… on sait qu’on va boire la tasse.

En juillet 2018, à pédaler à contre sens pour résister, je me perdais à faire, faire et encore faire. N’importe quoi mais faire quelque chose. J’essayais de sauver les meubles en m’immergeant dans d’innombrables tâches et podcasts à écouter pour rédiger un bel article bien développé, en mode mine de rien.

Puis, pour la rentrée de septembre 2018, je suis revenue avec « go small, parce que nos journées n’ont que 24h »  et surtout parce que je savais bien que le blog n’allait plus être une priorité dans les mois à venir et qu’il me serait difficile de venir papoter par ici avec légèreté. J’avais besoin de dire, à ma manière, que la rentrée démarrait trop vite, que tout m’échappait et que vraiment, il était temps de R.A.L.E.N.T.I.R.

Evidemment, quoi d’autre que cette glissade trop rapide vers la fin cherchais-je surtout à faire ralentir ? Ça n’est pas arrivé. Ça n’a pas ralenti. Malgré tous mes efforts, mes prières, ma présence à ses côtés et mon absence du boulot et du blog, le 1er novembre 2018, pardon de revenir sur cet épisode, mon papa est parti. Et mon corps tout entier s’est arrêté là, sidéré par ce départ précipité, explosé en menus morceaux.

On peut dire que j’ai soigné mon empreinte carbone depuis 3 ans !

La pollution invisible que représente les réseaux sociaux et en particulier les vidéos mises en ligne est juste dingue. Difficile d’avoir des chiffres exacts, ne me les demandez pas, les chiffres ne sont pas mes copains. J’ai lu qu’on parle de 1% des émissions mondiales, je ne sais même pas ce que ça veut dire ! Pourtant, je sais que ce n’est pas terrible. Alors, il est au moins une satisfaction que je peux retirer de cette sobriété numérique, j’ai beaucoup moins pollué. C’est déjà ça !

 

Nous voilà en janvier 2022

…et je récupère depuis quelques mois peu à peu l’énergie d’être de retour au monde. Pour autant, je me suis demandée si ça valait encore la peine d’écrire ici, si cette parenthèse numérique était bien nécessaire, si ça ne me replongera pas trop en arrière de repartir là où j’ai tout laissé en plan. Les blogs ne sont-ils pas morts en 2018 eux aussi ? Tout bouge si vite, 3 ans c’est une éternité. Je procrastinais, peur de ne plus savoir, de ne plus en être capable, d’être dépassée, et pour dire quoi ?

Et puis ce matin, déclic.

J’ai ouvert mes mails, je venais de recevoir la newsletter de ONE MINUTE PROJECT , intitulée « si vous ne savez pas vers où aller cette année ».

Et vous savez quoi ?

Ça m’a parlé.

Le titre, le contenu, les liens, tout m’a parlé.

Je me suis demandée à quand remontait la dernière newsletter ONE MINUTE que j’ai reçue parce que dans mon esprit, il me semblait bien que ça remontait à un certain temps.

Recherche rapide dans ma boite mails : 30 janvier 2019 !

Que s’est-il passé ??? Il semble que ONE MINUTE PROJECT soit passé dans la même faille temporelle que moi, en se donnant 3 ans de lenteur et d’absence !

Des moments en creux, des livres de cuisine et de crusine épluchés, des heures d’écoute de podcasts bourdonnant dans mes oreilles, des soirées de lectures à m’user les yeux, des moments de méditation divins, des exercices de cohérence cardiaque tranquillisants, des séances de yoga doux, fort, vital, des stages d’initiation à la naturopathie, à l’intuition, des rencontres initiatiques de sorcières modernes , j’ai fait tout cela lentement pendant tout ce temps. Et ça n’est pas rien.

 

Tout fait sens un jour

Sans en avoir la certitude au départ, tout fait sens un jour et finit par constituer un socle solide cohérent, alors qu’on ne savait pas où on allait. Un jour arrive sans prévenir l’envie de remettre de la respiration, d’ouvrir grand les fenêtres, et de laisser la lumière entrer.

Le jour se lève, pourquoi maintenant, vient toujours un maintenant, une étincelle, une phrase, une newsletter, et l’énergie d’avant est de retour.

Alors, voilà, The Chatterbox Club sort de son hibernation et je me remets à la table d’écriture, moi aussi ! Je vais devoir assumer de re-polluer un peu l’espace numérique, mais me garde bien de ne poster aucune vidéo ni d’ouvrir une chaine YouTube. 

Et malgré tous ces changements et bousculades liés à un certain Covid (pardon, je ne parviens pas à le mettre au féminin, pour moi c’est UN virus donc LE Covid), qui a ralenti le monde en supplément de mon propre ralentissement, j’observe que … la vie est la même ! 

 

2022 sera-t-elle meilleure que 2021,

et dans mon cas que 2020, 2019 et 2018 aussi ?

Qui sait ça ? Tout peut être tellement positif avec un autre regard.

Telle une assiette ébréchée et soulignée d’or* pour rafistoler ses blessures, la cicatrice est encore bien visible mais l’esprit du Kintsugi* aura sans doute réussi en me rendre à nouveau utile au monde.

Les leçons de la vie.

Tomber 7 fois, se relever 8.

Back to reality ? Le chat s’est laissé aller sur les rideaux du salon qui trainent trop par terre parce que j’ai eu la flemme de faire des ourlets. Merci la vie de me rappeler que tu restes la même !

Je vous laisse, j’ai du travail 😉

 

Une belle, belle, belle année 2022 à vous et,

quoi que vous ayez traversé ses dernières années, je vous souhaite de réussir à assembler les pièces du puzzle de votre vie !!!

 

 

  • en photo, assiette Kintsugi – Seletti

https://www.seletti.it/eu/catalog/product/view/id/2658/s/kintsugi-br-soup-plate-2658/

  • en lecture, Kintsugi – L’art de la résilience – de Céline Santini, aux éditions FIRST

https://esprit-kintsugi.com/extraits-du-livre-kintsugi/

  • lien vers la newsletter ONE MINUTE PROJECT

https://oneminuteproject.com/one-minute-ideas/si-vous-ne-savez-pas-vers-ou-aller-cette-annee

 

 

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GO SMALL

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go small

3 juillet. Dernier post : découverte du paysage podcastique masculin en France. Aucune apparition par ici depuis.
Et pourquoi ? parce que sans le savoir, j’appliquais déjà les préceptes du GO SMALL.

Les vacances derrière soi, aucun de nous n’a envie de perdre trop rapidement le bénéfice du repos, du lâcher-prise, du sable sur les pieds, des traces de bretelles sur les épaules, du bonheur de ne rien faire et d’avoir toute la journée pour le faire.
Pas le coeur de zapper ces images des beaux jours qui sont venues se graver à notre rétine.

Et pourtant, depuis le 27 août que je suis rentrée de vacances, la réalité terre à terre m’a déjà rattrapée.
Une seule solution pour m’en sortir : GO SMALL.

Je sais bien que la tendance est au ralentissement, parler de slow life, et de tout ce que nous pouvons faire de manière le plus slow possible. Sauf que voilà, entre ce qu’on voudrait faire et la vraie vie, il y a comme un delta.

La volonté de faire les choses de manière slow ne tient, en tout cas en ce qui me concerne, pas très longtemps après le retour estival. Et elle s’accompagne souvent de cette stupide culpabilité de ne pas être à 100% sur tous les fronts, si possible en même temps (vous avez dit wonder woman ?).

Les voilà les obligations pro, les agendas, les enfants, les activités, les réunions parents-profs, le transport, les courses, ne pas oublier le contrôle technique ni la consultation chez le dentiste, sans parler de la pile de papiers qui s’est accumulée pendant l’été (et qu’on a pris soin de ne surtout pas toucher), bref la charge mentale nous revient au galop.

Alors, plutôt que de faire slow, s’attaquer simplement à une chose à la fois, selon le concept de GO SMALL, ça m’a semblé déjà un bon principe pour se remettre sur les rails de la manière la plus zen possible.

Mais c’est quoi au juste le GO SMALL ?

  1. cela consiste d’abord à ignorer toutes les choses que je pourrais faire pour me concentrer sur les choses que je dois faire
  2. ensuite, c’est évaluer l’importance de ces choses, reconnaître qu’elles ne se valent pas toutes, les hiérarchiser et donner la priorité à celles qui comptent le plus
  3. ne pas voir trop grand pour ne pas être interrompu.e
  4. faire une chose à la fois, même si a l’air ennuyeux. La satisfaction est réelle de pouvoir passer à la tâche suivante, une fois la première terminée, l’esprit libéré (et la to-do list rayée).
  5. rester concentré.e, en ayant pris soin de bien cerner le temps imparti et la dose d’énergie à déployer.
  6. enfin, s’accorder un temps de divagation, d’évasion (revenir sur les images mentales de nos vacances toutes proches) une fois la tâche effectuée. Il paraît que notre bonheur se mesure davantage à notre capacité à nous évader qu’au travail réellement accompli.

Ces conseils semblent tellement simples, dits comme ça. Mais ça ne l’est pas !

Dans THE ONE THING : THE SURPRISINGLY SIMPLE TRUTH BEHIND EXTRAORDINARY RESULTS, Gary Keller pose justement les bases de réflexion pour obtenir des résultats extraordinaires dans autant de domaines de nos vies que la famille, le travail, la spiritualité, … en suivant le principe de GO SMALL.
Un redoutable défi pour la rentrée de septembre !

Des tentations, des distractions, ou des coupures nous obligent parfois à faire les choses par intermittence. Alors, refuser, autant que possible, qu’une nouvelle tâche vienne interrompre ou supplanter la précédente avant que celle-ci ne soit achevée, devient un véritable challenge.

Faire les choses davantage en pleine conscience, une par une, de manière concentrée, et en évitant les perturbations extérieures, peut sembler très inadapté à nos vies bousculées et trépidantes.
Mais, puisque nos journées ne font que 24H, Gary Keller nous garantit que ceux qui en font le plus par jour, sont ceux qui appliquent ces 6 CONSEILS ÉLÉMENTAIRES.

S’y employer serait la clef pour être plus heureux.se et plus productif.ve.

Et vous, comment se passe votre rentrée ? pas trop débordé.e ?
ça vous tente le GO SMALL pour se replonger dans notre quotidien en douceur et tâcher d’en maîtriser le rythme ?

Rendez-moi visite sur InstaGram ou FaceBook, commentez, partagez, et mettons tout cela en application via quelques #GOSMALLSTORIES…

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Les 6 meilleurs Podcasts de Keums

500 500 The Chatterbox Club

 

 

S’il est bien un domaine dans lequel les femmes ont pris une véritable avance, c’est l’univers du PODCAST.
Pourquoi le podcast est-il devenu la nouvelle aire de jeux des femmes ?

Certainement parce que, comme nous nous en faisions la remarque entre amies, c’est un media facile d’accès, gratuit, sans investissement trop couteux, qui se prête particulièrement à l’intime, à l’empathie, des valeurs plutôt féminines. Enfin, et peut-être surtout, les femmes se permettent-elles d’investir le podcast parce que c’est un terrain à défricher et qu’elles n’ont pas à obtenir l’aval d’une autorité masculine pour cela, ce qui enlève déjà quelques freins.

UN AN APRÈS…

Il y a tout pile un an, j’avais partagé ici mes 5 découvertes podcasts … exclusivement des éditions féminines. Et à l’époque, je ne m’étais pas posé la question du genre… J’en avais écoutés beaucoup des podcasts, mais les sujets, le ton, les contenus qui me touchaient étaient féminins et puis c’est tout.

Cette année, les choses ont peut-être évolué en ce qui me concerne.

Le nouveau #féminisme, mot phare de 2017-2018, porté par les mouvements #balancetonporc #metoo a mis le feu aux poudres. Sinon au coeur de toutes les conversations, du moins à l’esprit de chacun et chacune, toutes générations confondues, le féminisme s’est refait une santé et s’est émancipé de ses encombrants et négatifs auxiliaires que sont la « violence », la « domination » et le « sexisme ».

Avec les tee-shirts «WE SHOULD ALL BE FEMINISTS» de Dior, la mode s’est emparé du phénomène et l’a normalisé. Plus aucune femme n’a aujourd’hui honte de dire qu’elle est féministe, et il ne viendrait à personne l’idée de l’en dissuader. Les femmes ont fait un grand pas en avant.

LA QUESTION DES FEMMES

Si la question des femmes (leurs droits, leur voix, leurs chances, leur place, leur rôle) se posent dans nos sociétés, je me suis demandée ce que les hommes aimaient à raconter et faire découvrir via les podcasts (en déhors des podcasts politiques, sportifs ou geek qui font la part belle à la gente masculine).

Le podcast masculin est-il plus subversif, poignant ou trash que le podcast féminin ? ou est-ce le contraire ? y a-t-il des différences de ton, de fond, entre ces deux espèces ?

LA RÉPONSE DES HOMMES

C’est donc à la recherche de podcasts exclusivement de mecs (mais souvent soutenus par une caution féminine sous la forme d’une invitée ou d’une rubriqueuse) que je me suis lancée depuis quelques semaines. Je me propose de vous partager mes découvertes à nouveau, cette année dans la version #themtoo 😉

Un petit nouveau dans le panorama.
En toute simplicité et avec une grande humilité (et dérision) masculine, Cyrus et Tom auto-érigent « LE MEILLEUR PODCAST » en meilleur podcast entre tous, dont acte !

L’objectif est de nous faire découvrir le meilleur de tout. Les deux premiers épisodes me semblent relever le défi haut la main… avec une parole libre, un ton léger, souvent drôle, et des experts (ou presque) affutés. Le temps d’écoute n’est ni trop long (on ne se lasse pas) ni trop court (on n’effleure donc pas le sujet).

Un conseil : 45mn tous les jeudis. Le premier épisode est un débat, hautement philosophique et très bien documenté (sans être scientifiquement chiant), sur la meilleure façon (et la nécessité ?) d’être immortel. Même si le sujet ne vous parle pas directement, je recommande pour prendre conscience de la folie qui règne dans la Silicon Valley actuellement…

2. « NOUVELLE ECOLE »

Présenté par Antonin (qu’on ne présente plus), Nouvelle École est le podcast de ceux qui ont trouvé leur voie et qui peuvent aider Antonin à trouver la sienne … nan, Antonin, it’s a joke ! c’est pas sympa de ma part de dire ça ! d’autant que je l’adore ce garçon. Mais j’ai senti dans de très nombreuses interviews que les questions posées concernent directement des problématiques qu’il rencontre ou qu’il a rencontrées, en tout cas auxquelles il peut lui-même s’identifier.
Cela dit, il est gai, cultivé, et curieux et c’est déjà pas mal !

Un conseil : Merci Antonin pour l’épisode avec Yannick Agnel, …
et ceux avec Alice&Moi, Lisa Gachet, Solange te parle, Penelope Bagieu, Lauren Bastide, Charlotte Pudlowski, ou encore Morgane Sezalory, Mathilde Lacombe ou DeeDee.
Ah bah oui, tiens, ces sont les interviews de femmes que j’ai préférées, désolée …

Fabrice, père de deux filles, expose, analyse, questionne, investigue sur la relation  que les parents entretiennent avec leurs enfants, à différents âges de la vie, et particulièrement la relation père-fille d’ailleurs. Alors, bien sûr, je suis une fille et j’ai un père. Donc ça me parle. Mais dans l’absolu, c’est tout public : des pères bien sûr, des mères soucieuses de comprendre le point de vue des hommes, des ados pourquoi pas et des jeunes adultes qui se questionnent sur la parentalité.

Dans l’épisode du 16 avril, Fabrice est interviewé par ses deux filles. Mignon, mais j’ai lâché 29mn avant la fin (près d’une heure et demi de podcast c’est au dessus de mes forces), en revanche, de nombreux épisodes sont dignes d’une écoute attentive. Les expériences relatées sont enrichissantes et le ton des interviews est toujours positif.

Un conseil : En général format d’ 1 heure, 2 fois par mois, le lundi.
– L’épisode du 7 mai dans lequel Alain nous parle du rôle que la méditation a joué pour lui dans l’éducation de ses enfants.
– Le 17 juin, avec beaucoup de tendresse, Fabrice a amené 10 filles à parler de leur daron pour la fête des pères. Et c’était ultra touchant.

4. « VLAN »

Vlan est un podcast mené par Grégory. Chaque mardi, il interviewe des personnes éclairées et passionnées : chercheur, anthropologue, journaliste, marketers… pour prendre le pouls des évolutions de la société. Des invités ad hoc, des interviews bien menées, sans langue de bois. C’est exactement le format que j’apprécie. Beaucoup de sujets sérieux autour du marketing, de la stratégie de marché, des phénomènes comportementaux de consommation ou même des questions sociétales.

Un conseil : 30mn tous les mardis. Quelques épisodes qui m’ont plu :

  • Le Slow Web : vers une vision plus éthique d’internet
  • Mieux comprendre notre besoin de reconnexion à la nature
  • Comprendre la tendance des podcasts
  • ou encore, Le marketing manipule-t-il nos désirs ?

5. « BOUFFONS »

Guilhem, interviewer décontracté, découpe en deux parties son podcast autour de sujets culinaires, de bonnes adresses, d’histoires de familles (et souvent de business) autour de l’assiette. Plusieurs invités concourent à la réussite de ce format de 30mn, décidément la durée optimale à mon goût.

Un conseil : 30mn, tous les mercredis.
L’épisode « le nouveau vin » était très très instructif. J’ai appris plein de choses et peut-être même que ça conditionnera mes achats à l’avenir.
Pour tous ceux qui envisage la nourriture comme un véritable sujet, éthique, environnemental et même philosophique.

Chaque semaine, Guillaume (Monsieur Gallienne de la Comédie Française, que je kiffe et dont je ne me lasse pas du style inimitable) lit sur France Inter des extraits de romans et nous cultive le temps d’un bain de lecture. Faîtes couler de l’eau chaude dans la baignoire, placez quelques bougies, versez des huiles essentielles et assurez vous de bien fermer la porte. C’est parti ! Un bon moment pour se promener dans un roman (qui peut donner envie de le lire en entier).

Un conseil : 50mn tous les samedis. Episodes recommandés :

  • « Zadig ou la destinée » de Voltaire : une épopée contre la bêtise
  • « Les aventures de Tom Sawyer » : sur le chemin de la maturité
  • « L’éducation sentimentale » de Flaubert : avec Fanny Ardant
  • « Le désert des tartares » : le récit passionnant d’une quête impossible

J’ai aussi un petit SUPPLÉMENT pas dégueu pour vous :

OK je sais, placer « les couilles sur la table » juste après « ça peut pas faire de mal » c’est casse-gueule 😉 !

Mais ce podcast vaut vraiment la contorsion ! Il parle de masculinité, des hommes et de leur rôle autant que de leur fonctionnement.
2018 n’offre-t-il pas le contexte idéal pour se poser la question de la masculinité également ?
Seul hic : ce podcast est présenté par une fille !!! Il ne devait donc pas intégrer mon classement.
Victoire Tuaillon, journaliste indépendante, est rigolote, fraiche et dynamique, dans le ton autant que dans le fond. Elle cherche à savoir comment les hommes fonctionnent. Et ça, ça intéresse sûrement autant les femmes que les hommes eux-mêmes.
Elle a un débit cette Victoire ! Et en même temps, une vraie bonne diction. Elle vulgarise sans vulgarité et pose les bonnes questions.

Un conseil :  Ce podcast aide à voir les hommes autrement, votre homme, votre père, vos frères. Et si vous êtes maman de garçons petits ou plus grands, ça offre vraiment un autre éclairage sur leur rapport aux autres hommes, aux femmes ou à eux-mêmes.
J’ai commencé par le « portrait de Cédric, masculin singulier ». Emballée, j’ai enchaîné très vite avec «  la mort de l’humour sexiste ». Je vous recommande aussi « il n’y a pas de crise de la masculinité ».
Rendez-vous un jeudi sur 2. Bravo, j’en veux encore, encore, encore.

Avec tout ça, vous avez de quoi faire tout l’été.

En prime, je vous file un tuyau : j’ai craqué pour les écouteurs URBAN EARS, faciles à emporter partout, pour presque-pas-un-clou  (en ce moment à seulement 49€) !

Bonne écoute !

 

Credit Photos : URBAN EARS

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On fait du mieux qu’on peut

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Hier j’ai consacré mon après-midi à mieux me connaître, à mieux me comprendre.
Une amie m’avait donné les coordonnées d’une sophrologue, une magicienne selon elle.
Je pensais y passer une heure, faire un pas vers le lâcher-prise et la relaxation.

J’en ai passé trois, j’avais beaucoup de questions et du lourd à déposer. Je voulais découvrir des outils dont je pourrais me servir ensuite, en toutes circonstances. Que quelqu’un m’explique quoi faire lors de tel ou tel ressenti pour aller mieux.

J’arrive et je lui dis que je vais bien. Normal.
Je me présente, j’explique pourquoi je suis là, vaguement, parce que je ne le sais pas vraiment moi-même. J’ai simplement suivi une intuition, celle de prendre ce rdv lorsque mon amie m’a expliqué à quel point ces séances lui étaient bénéfiques.
Elle présente son parcours et explique sa pratique. Elle me demande ce qui me bloque en ce moment.
L’émotion m’assaille et ma gorge se noue au point qu’aucun mot ne peut sortir. Et mes yeux se mouillent.

D’une tonalité plus basse, plus lente et moins enjouée qu’à mon arrivée, je lui demande simplement : « est-ce que j’ai le droit d’être mal ? et de ne pas me sentir coupable pour ça ? ».

Autour de moi, des amies.s seules.s, divorcées.s, parents solo, en petite santé, ou en panne de job, et parfois même en cumul de mandats, j’en ai pléthore.
Alors moi, en couple, travailleuse autonome, mère de deux filles en pleine vitalité et qui réussissent leur parcours d’études, propriétaire d’une maison avec jardin, crédit terminé sur ma Fiat 500 sièges cuir, qui suis-je pour me plaindre ou pour trouver les choses difficiles ?
En ai-je le droit ? N’est ce pas un peu obscène ou ridicule de ma part ?

Ma vérité actuelle, ma grande épreuve, je lui explique et mes yeux rougissent. Mon nez aussi. Je fais une OPA sur la boîte de mouchoirs. Je fais face à cette situation que chacun et chacune peut rencontrer dans sa vie, pourtant de ne pas me sentir seule à vivre ça, ça ne m’apaise pas.
Depuis plusieurs mois, mon papa (j’ai conscience de la dimension infantile à écrire «mon papa» plutôt que «mon père» mais je l’assume au vu des circonstances) a des soucis de santé, sévères. Une maladie auto-immune, découverte récemment et assez fulgurante, qui lui plaque les genoux au sol. Il se bat de toutes ses forces, et tente de rester dans le train des montagnes russes.
Force G au max.
G pour gravité.

Quand tout allait bien, on appelait sans régularité, une fois de temps en temps pour donner ou prendre des nouvelles. Dès qu’on se met à appeler tous les deux jours, à demander comment ça va, à s’inquiéter des nuits passées, c’est que ça va déjà moins bien.
On a peur que ça s’arrête, trop vite, peur qu’on n’ait pas vécu ce qu’on avait à vivre, pas assez partagé, on n’est pas prêt à affronter le pire, on ne veut pas s’y préparer.

Vendredi dernier, je lui ai envoyé le MMS de ma tête avec des lunettes.
À peine reçue sur son smartphone, il m’appelle pour me complimenter sur ma nouvelle coupe de cheveux.
On rit, je lui dis « ce ne sont pas les veuch’ mais les lunettes la nouveauté ».
– « Des lunettes en bois, made in France … la soutenance à venir pour la grande … un passage en S pour la cavalière … un nouveau projet … un weekend entre amis … et toi, tu récupères comment de ta 5ème chimio ? »
– « Elle m’a mis un genou à terre, à la prochaine j’aurai les deux, après ça ira mieux ».

La sophrologue me ramène à des sentiments positifs.
On ne sait pas pourquoi la vie nous place sur certains chemins. Ni lui ne sait pourquoi la vie le fait passer par cette épreuve, ni moi non plus. Mais la vie est généreuse, toujours. Garder cette conviction permet de se dire que quoi qu’on vive, on apprend, au moins à traverser, à grandir, à comprendre.

Culpabiliser d’aller mieux que d’autres, culpabiliser de ne pas pouvoir aider plus que cela, culpabiliser de chialer au lieu d’être forte, cela ne sert à rien, qu’à s’auto-saboter. Ce n’est pas cela que la vie cherche à nous apprendre.
Rester dans la vie, dans le mouvement, dire je t’aime, vivre ce qu’il y a à vivre, conscientiser, respirer un grand coup (voire plusieurs), graver sa mémoire. C’est cela que la vie cherche à nous enseigner.

Plongée dans un état semi-conscient, je n’écoute que sa voix, je me sens partir en arrière, des fourmis envahissent mes doigts, mes mains, mes bras, mes épaules, mon cou, mes joues, ma tête, toute entière. Une vive chaleur de l’intérieur s’empare de moi.

« Visualisez un objet, un objet qui vous fait du bien », me dit la voix.
M’est apparu mon nouveau sac à main – où se cache la futilité, même dans l’inconscient ^^ -. Un magnifique sac en cuir végétal tressé tout mou, informe et beigeasse, qui a l’air d’avoir déjà vécu 72 ans. Il est posé sur le fauteuil du salon comme un camembert coulant, il est installé là, bien chez lui ! ».

Je me suis demandée, après avoir écrit cette page, si j’avais le droit de la publier sur mon blog. Si ce n’était pas indécent, si je n’allais pas me sentir coupable pour ça. Mais comme l’a dit Edouard Baer lors de la cérémonie d’ouverture du dernier Festival de Cannes : « Personne ne sait quoi faire, on fait du mieux qu’on peut, on avance, on trace sa route, on n’attend l’autorisation de personne ».

Ses mots, je les ai détournés de leur sujet, puisqu’ils concernaient en réalité la Créativité, celle dont on fait preuve pour réaliser sa vie. Si vous n’avez pas encore assisté à ce plaidoyer, prenez les 6 prochaines minutes pour le faire. Ça laisse sans voix !

Ma tristesse contenue est presque partie, je l’ai laissée là sur le tapis de la sophrologue.
Comme une petite fille qui a découvert un nouvel outil, celui de respirer, j’ouvre les yeux sur la vie, même si elle n’est pas toujours jolie. Finie, la culpabilité. J’ai l’impression de naître à moi-même aujourd’hui.


Image : Canal+

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Où trouver le bonheur ?

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Attention billet sérieux.

Si vous avez déjà trouvé le bonheur, merci de passer votre chemin et laissez la place aux autres ! 🙂

J’ai été invitée il y a quelques jours à découvrir l’activité d’Alexandra, diplômée en art-thérapie*.

Pour ne pas effrayer celles et ceux qui y verraient une mission psy, elle préfère se décrire comme une «dynamisatrice».

Personnellement, ce mot ne m’évoque rien, et je préfère certainement les qualificatifs plus concrets. Mais vous voyez l’idée… avec douceur et sagesse, elle promet pourtant de tout dynamiser !
D’ailleurs, la Société Innovaboost qu’elle a créée porte en son nom la garantie de la propulsion. Alexandra assure qu’avec elle, on va se dynamuser !

Je me suis donc penchée sur ce qu’est l’art-thérapie afin de comprendre pourquoi et comment on peut avoir besoin de l’utiliser et à qui cela s’adresse.
Ça m’a parlé parce que cela fait appel à la libération de l’énergie créatrice de chacun d’entre nous, sans barrière et sans contrôle.

L’art-thérapie est une méthode visant à utiliser le potentiel d’expression artistique et la créativité d’une personne à des fins […] de développement personnel. Définition Wikipedia, qui vaut ce qu’elle vaut, mais au moins c’est simple, clair et concis.

Enfant, ado, adulte, en situation de stress, de problèmes relationnels, de pertes de repères, de manque de confiance en soi, ou tout autre situation d’auto-dévalorisation, l’art-thérapie permet de gravir une à une les marches libératrices de l’épanouissement personnel grâce à la créativité, celle qu’on ne croit même pas posséder, pourtant existante mais bien enfouie au fond de nous.

La compétence d’Alexandra pourrait toucher tous ceux, en souffrance, qui n’ont pas trouvé le bonheur, mais elle vise surtout les personnes qui le cherchent au travail. Parce que LE BONHEUR AU TRAVAIL est au coeur de toutes les préoccupations professionnelles du moment, dans les petites comme les grandes entreprises.
On le sait, le bonheur, qu’il soit au travail ou à la maison, ça se cultive et ça s’entretient ! Oui, mais comment ?

J’ai donc continué mes réflexions, lancée sur la piste du bonheur.

Les propos de Malene Rydahl, Danoise vivant à Paris, écrivain et conférencière, m’ont interpelée.
Après «Heureux comme un Danois» (et pas «Heureux qui comme Ulysse», elle aurait été moins crédible), elle récidive avec «Le bonheur sans illusions», publié en fin d’année dernière chez Flammarion*.
Sans blague ! Les Danois seraient le peuple le plus heureux sur notre planète !
En tant que Danoise, cela fait d’elle une experte en la matière, j’imagine.

Si vous avez 4mn pour l’écouter, elle parle français dans cette vidéo .

En résumé, la solidarité, l’empathie et le dialogue (des valeurs plus féminines si on en croit Malene) sont une partie de la solution au bonheur.
Des valeurs qu’il est facile d’appliquer à soi-même et à l’entreprise.
« Faites ce que vous dîtes et dîtes ce que vous faîtes. Et si vous ne le faites pas finalement, dîtes le aussi ! ».
Mais ce qui fait le sentiment d’enthousiasme généralisé des Danois, c’est en tout premier lieu la CONFIANCE. En soi, en les autres, en la Société. Viennent ensuite la liberté, et la responsabilité individuelle de donner du sens à ce qu’ils font personnellement et professionnellement.
Très tôt, on leur apprend à se demander quel est le sens de leur vie, pourquoi ils sont là, quelle est leur contribution à ce monde.

Alors, si la créativité que cherche à faire émerger Alexandra, au sein de ces groupes d’adultes qu’elle guide, nous permet de nous poser en même temps ces questions intimes mais essentielles, et d’y répondre enfin, alors oui, elle nous met sur la voie. Pour apprécier la vie dans toute sa beauté et sa complexité sans se perdre dans les illusions du bonheur, ainsi que le clame Malene.

Gandhi disait : « soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ». Voilà une bonne base de départ pour atteindre le bonheur, non ?


Références :


*je précise que je n’ai pas été rémunérée par Innovaboost ni par Flammarion, pour rédiger ce billet. Je me suis rendue à l’atelier d’Alexandra par curiosité, parce que je parle souvent de créativité par ici et sur mes réseaux sociaux (Instagram et Facebook), et parce que le sujet rejoint ma lecture actuelle « Libérez votre créativité » de Julia Cameron, que je peine pourtant à terminer depuis des semaines !

Credit photos : Mavelle Paris – Innovaboost – The Chatterbox Club

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SLOW FASHION, tri & développement personnel

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photo Daniel Monteiro-Unsplash

 

RALENTIR. Dans tellement de domaines. Je crois que pour beaucoup, c’est devenu plus que nécessaire. On profite de la pause du weekend pour aborder le sujet ensemble et se trouver des débuts de solutions ?

 

 

Le concept de SLOW LIFE n’est pas une gorgone malfaisante qui vous pétrifie dès que vous entamez de comprendre en quoi cela consiste et qui vous paralyse de toute action, au prétexte de vouloir prendre le temps !
J’aurai certainement l’occasion de vous parler dans de prochains articles de ce qu’est pour moi la Slow Life, car je fais partie d’un petit groupe bienveillant de Slow Lifeuses qui discutent justement de tous ces sujets concernant -la liste n’est pas exhaustive- le fait de vivre mieux, de savoir s’écouter, de consommer plus intelligemment, mieux apprécier et ressentir de la gratitude, savoir se donner du temps.

Mon caractère un brin impatient a appris, avec le temps et quelques échecs, qu’on ne peut pas tout changer en même temps et que les changements durables sont ceux qu’on entreprend doucement, et surtout l’un après l’autre.

METTRE DU SLOW PARTOUT

Avant de vous perdre à vous parler de toutes les formes émergentes de SLOW (slow food, slow design, slow working, slow management, slow tourisme, slow sex, slow cosmétique, slow blogging (← ça, c’est moi 😉 ), etc…  Je vais donc aller droit au but. J’aimerais qu’on parle ensemble de SLOW FASHION. Pourquoi ?

Et bien parce que, comme vous le savez déjà peut-être (sinon allez voir par là), le textile c’est mon milieu depuis de longues années, et je me pose beaucoup de questions sur le cycle de vie de plus en plus court des produits, sur la qualité de nos matières, notre impact à la fois sur nos propres conditions de travail et celles d’ouvriers à l’autre bout du monde, sur notre santé, sur l’environnement aussi.

J’avais assisté à la FASHION REVOLUTION l’année dernière et posé collectivement la question «who made my clothes ?».
Je recommencerai cette année, car même si les mentalités changent doucement, il ne faut pas relâcher nos efforts pour faire bouger les lignes. Et pas seulement pour nous donner bonne conscience.
Je constate, années après années, comme beaucoup d’entre vous, les effets néfastes de la FAST FASHION… et pourtant personne ne semble pouvoir s’en passer.
Alors là, c’est un débat quasi sans fin, je pourrais écrire une thèse là dessus !

Disons, pour faire court, que nous sommes un peu accros à la MODE comme on le serait à une drogue. Elle nous procure un shoot de bien-être momentané, puis on retombe, et on en redemande. Toujours plus.
La mode est devenue le pansement de nos plaies affectives ! (#minutepsychologiedecomptoir)

Mais la réalité nous rattrape. Nos moyens n’étant pas extensibles, on cherche en réalité la bonne affaire. Et pour acheter moins cher, les marques doivent produire plus loin.
On est alors entré de plein pied dans la spirale infernale : on ne fabrique plus local et on perd nos savoir-faire et nos outils de production. Nos emplois deviennent plus précaires, on gagne moins. Mais, bien entendu, on est toujours plus nombreux à vouloir dépenser toujours autant pour continuer à se faire plaisir avec des articles de moins en moins chers, parce que la vie est dure et qu’on le mérite bien… Bon, là ça y est, on est dans le mur.

Et ne croyez pas pour autant que les marques s’en mettent plein les fouilles. Les banqueroutes et dépôts de bilan sont légion dans le textile.
Même si je simplifie à l’extrême, certaines galèrent, elles aussi.
Elles doivent chercher des lieux et unités de production toujours plus loin et moins chers qui leur permettront de conserver leurs marges, leurs emplois, et de continuer à proposer toujours plus de nouveautés accessibles.
Elles doivent décider très vite d’acheter, de se stocker, de prendre des risques financiers.
Elles mettent toujours plus de pression sur leurs personnels pour créer de plus en plus de produits, sur leurs fournisseurs pour fabriquer toujours plus vite, sur leurs transporteurs pour livrer pour avant-hier, et tout le monde frôle le burn-out.

Et le pire ? … le matin, on ne sait toujours pas quoi se mettre en ouvrant le placard !!!
On marche sur la tête ou non ? 🙁

Je vous encourage, si vous ne l’avez jamais vue, à regarder cette vidéo saisissante de la marque LOOM sur la mode jetable. Pas pour culpabiliser, mais pour voir les choses en face.
Et pour retrouver tout, tout, tout, ce que vous avez toujours voulu savoir sur la mode éco-responsable, sans jamais oser le demander, c’est par là !

Et maintenant, que faire ?

NE PAS TOUT VOIR EN NOIR

D’abord, ne pas tout voir en noir, ni se fouetter. On va tâcher de saupoudrer un peu de positif et de bienveillance dans tout ça !

J’ai beaucoup aimé l’interview de SOPHIE FONTANEL à l’occasion de la sortie du livre LA MODE SOUS INFLUENCES : DE DIANE DE POITIERS À INSTAGRAM, dans la Revue des Deux Mondes.
Elle y explique, d’une manière positive, que malgré ce tourbillon vertigineux de la mondialisation de la mode, il émerge de ce phénomène un aspect ultra positif et vertueux : la spontanéité des réseaux sociaux qui facilite aussi une connexion extraordinaire entre des personnes passionnées aux quatre coins du monde, et qui peuvent s’entre-aider !

LES PETITS RUISSEAUX FONT LES GRANDES RIVIÈRES

Ensuite, prendre conscience que les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Ça veut dire ?
Commencer petit, mais commencer.
Et suivre les 3 pas suivants :
(en tout cas, c’est ma méthode et ma manière d’aborder le problème)


  1. PAS N°1 : COMMENÇONS PAR TRIER

photo Becca Mchaffie-Unsplash

Forcément, à acheter tous les tee-shirts à 9.90€, jeans à 19.90€ et autres sacs synthétiques ou chaussures en plastique bas de gamme, qui ont tous en commun d’avoir une durée de vie très limitée, nos armoires finissent par déborder de choses qu’on ne sait pas jeter.

Je n’aime pas donner des leçons, surtout dans ce domaine, car mon dressing est loin d’être minimaliste, même si je fais des progrès. Pour autant, il est un fait : trier est une grande source de satisfaction !


  • TRIER APAISE ET RELAXE

Vous avez certainement entendu parler du livre de Marie Kondo The Life-changing magic of tidying up (La Magie du rangement, éditions First, 2015).
Selon Marie Kondo, et les principes du Feng Shui (nous y reviendrons un jour, le Feng Shui c’est ma passion cachée), trier est un moyen d’apaisement mental et même de relaxation.
Aussi bénéfique pour nous qu’une séance de méditation (mais un peu plus longue aussi car trier prend du temps), avouons que nous sortons toujours de ces séances de tri comme épanouies et même heureuses, prêtes à faire face à de nouveaux défis (j’ai mis volontairement ces adjectifs au féminin mais les hommes qui passent par là peuvent aussi le prendre pour eux, écriture inclusive oblige !).

Procurez-vous ce livre, il vous aidera à faire un tri objectif (c’est à dire dénué de tout sentimentalisme encombrant) et atteindre vos objectifs.
Ou alors, plus marrant, invitez une ou plusieurs amies à faire le tri avec vous ; certaines pourront vous aider à trancher ou trouver leur bonheur dans vos has-been. Moi, je le fais aussi avec mes filles ados et les abandons de l’une deviennent les trouvailles de l’autre.

Puis, suivez ces étapes en alignant, par exemple, comme je le fais sur mon lit :
(non c’est pas de la maniaquerie, ça s’appelle de l’organisation ^^)

À GAUCHE

les vêtements que je n’ai pas mis depuis 1 an (soit qu’ils ne me vont plus, soit je ne les aime plus)

AU CENTRE

ceux auxquels je tiens et que je ne veux pas jeter (je les enfile et si ils ne me vont plus, alors je les passe sur la pile de gauche)

À DROITE

ceux que je mets régulièrement ou même occasionnellement

photo Marc Groth-Unsplash

Je fais pareil pour les chaussures et pour tout le lot d’accessoires de saison qu’on accumule (écharpes, étoles, headband, bonnets, gants, ceintures, liste-presque-sans-fin…). J’aime bien avoir un bac été et un bac hiver, ce qui me permet d’éprouver le plaisir de “redécouvrir” certains accessoires à l’arrivée d’une nouvelle saison.

Sacs et chapeaux sont accrochés à des patères, bien visibles. Si je les vois, j’ai envie de les mettre, sinon je les oublie vite.
Pour les bijoux, je n’ai pas le problème, là, je suis ultra minimaliste ! Mais j’imagine qu’on a moins besoin de tri dans ce domaine, ça prend quand même moins de place ! Peut-être avez vous une autre opinion sur ce point ? Une idée de rangement simple pour avoir tout sous les yeux ?


  • GOOD VIBES ONLY

À NE PAS OUBLIER :

  • garder un vêtement trop petit augmente notre sentiment d’insatisfaction voire de culpabilité = ondes négatives -> on jette*
  • garder un vêtement émotionnel (type robe de mariée quand on est divorcée) = ondes négatives -> on jette*
  • garder un vêtement ou accessoire que belle-maman nous a offert mais qu’on ne mettra jamais = ondes négatives -> on jette*
  • garder un vêtement abîmé sans le faire réparer ou le faire soi-même immédiatement = ondes négatives -> on jette*

(*ou on donne, mais en tout cas, on s’en libère l’esprit !)

La place qui est libérée dans mon dressing par l’élimination de la pile de gauche me permet d’accrocher les vêtements auxquels je tiens et que je ne veux pas jeter même si je ne les ai pas mis récemment. J’ai plus de chance de les porter à nouveau si je les ai bien en vue.
Si au bout d’un an, je n’ai pas remis ces vêtements de la pile du milieu, ils passent à gauche !

Je fais ce tri une fois par an. Les vacances de Pâques sont souvent propices à ce genre de tri chez moi. Ne dit-on pas le Grand Ménage de Printemps ?

2. PAS N°2 : MOINS MAIS MIEUX


  • ONE IN, ONE OUT

Une fois qu’on a fait ce tri, il faut tenir la distance. Pour ne pas être tentée de vite re-remplir cette armoire qui nous semble si vide, une petite astuce consiste à entretenir le principe du «ONE IN, ONE OUT». C’est hard, mais ça marche !

Personnellement, je ne pratique pas l’autre méthode du «j’attends-3-jours-et-si-j’en-ai-encore-envie-après-ça-alors-j’achète». Pourquoi ? C’est simple :

  • parce que quand je fais les magasins (pour moi ou pour mes enfants), c’est souvent le samedi, dans la cohue, et que j’ai juste hâte que ça se termine
  • parce que je n’ai pas un emploi du temps extensible au point de me taper les magasins deux fois : un aller pour prospecter et un retour une fois que je suis sûre de mon choix (non, mais là on devient dingue)
  • parce que avec cette affaire de Fast Fashion et de soldes permanents, et aussi du jeu de la pénurie qu’entretiennent certaines marques, on n’est pas certain que l’article sera encore disponible dans 3 jours dans le bon coloris et la bonne taille.
  • il me reste la solution Internet (garder son panier enregistré pendant 3 jours) à laquelle je cède parfois, mais dans l’ensemble je regrette souvent mes passages en caisse virtuelle.

Donc, quand j’aime et que j’en ai besoin, comme dirait J-M Généreux, j’achèèète !
Mais, en même temps… (qui c’est qui dit ça ?) , devant mon miroir dans la cabine d’essayage, je me demande : “que vais-je devoir balancer en échange pour intégrer cette magnifique robe à mon placard ?”
Au pire, ça fait travailler les méninges, et c’est déjà ça de gagné !


  • LOCAVORE

C’est le moment d’aborder la question des étiquettes, du made in France notamment, et aussi des types de tissus qu’on choisit d’acheter ou de laisser de côté. Je ne vais pas jouer les moralisatrices. Chacun ses convictions, ses possibilités, ses moyens et ses tentations aussi. Disons que s’accorder un temps de réflexion sur le sujet, c’est déjà un pas de fait !

En ce qui me concerne, et comme de plus en plus de personnes autour de moi, j’aime faire fonctionner les petits commerçants autour de chez moi (et pas que pour le vêtement), c’est ce qu’on appelle le “locavore”.
Je suis aussi plus encline à acheter si j’adhère aux valeurs de la marque, je suis plus sensible aux matières naturelles, durables, responsables et à celles qui proviennent de nouvelles technologies (recyclage de matières textiles, fibres cellulosiques, nouvelles matières vegan).
J’aime bien acheter auprès de créateurs ou de jeunes marques françaises et même faire fonctionner les plateformes de crowdfunding comme je l’ai fait pour soutenir le lancement de la première collection de bodys FLAIR IS FRENCH.

3. PAS N°3 : FÉLICITONS-NOUS

=> L’INSTANT DIY

Ces derniers temps, j’ai pris quelques leçons de couture pour me remettre à l’ouvrage, j’avais perdu un peu la main et la notice de ma machine à coudre.


  1. Une seconde vie

Une fois que le tri de mon dressing est fait, avant de jeter ou donner, je me demande d’abord si je peux en faire quelque chose pour moi. Une version SECOND LIFE avec en prime la satisfaction de la B.A. Ça me donne l’objectif d’un projet à réaliser pendant mon cours de couture.

Depuis, je découpe à nouveau deux vêtements pour n’en faire qu’un, j’enlève des manches d’un blouson et le pince à la taille, change la taille d’un pantalon à fronces en pantalon à pinces, ou transforme un chemisier en y ajoutant des volants ou un détail détourné d’une autre pièce.

J’aime bien l’idée de donner une deuxième vie à un objet, et me sentir satisfaite de porter un vêtement unique plutôt que d’avoir jeté.
Le DIY est une excellente manière d’exprimer sa créativité.

2. C’est moi qui l’ai fait !

Parfois, je pars complètement de zéro, je prends du papier de soie et me mets par terre pour dessiner mon patron, à partir d’un dessin, d’une idée de vêtement qui me ferait envie et qui puisse me manquer (pour une occasion particulière).

Et là, à enchainer toutes les étapes de la création d’un vêtement, je réalise à quel point la COUTURE est quelque chose de SLOW.
Le temps de rêver la forme parfaite, de trouver le tissu adapté, de rassembler tous les détails et composants, de monter la toile, d’ajuster le patron, plusieurs fois, de couper et d’assembler les pièces, pour enfin voir son travail récompensé…
C’est très SLOW comme processus. C’est presque méditatif la couture.

=> DONNEZ, DONNEZ, DIEU VOUS LE RENDRA… ^_^


  1. Méthodes à adopter

Manteau pelucheux, tee-shirt déformé, pull troué ou sweat démodé, dans un état plus ou moins bon, que faire des articles qu’on a éliminés ?

  • associations
  • friperies
  • troc
  • vide-dressings
  • dechetterie

Personnellement, je manque souvent de temps pour mettre mes objets à vendre sur internet (prendre la photo, mettre en ligne, répondre aux demandes, envoyer les colis). C’est un gros boulot, de même que celui de faire les vide-greniers et autres vide-dressings, même si cela peut être assez lucratif, voire amusant si on le fait à plusieurs. Je manque de courage pour tout cela.

Donc, pour ce qui me concerne, ce qui est abîmé part à la dechetterie pour être recyclé. Et pour ce qui reste en bon état, soit je peux en faire un futur projet de détournement, soit c’est donné aux associations. Enfin les vêtements de belles marques, et souvent bien conservés, peuvent tenter des amies ou servir à leurs enfants, je donne.

Si vous triez votre armoire, mais que ces sacs pleins s’entassent dans le garage ou la cave… ce n’est pas bon. Pas feng-shui du tout ! #grosyeuxfachés
Vendre, donner, jeter : dans tous les cas, un seul objectif pour être totalement satisfaite : PLACE NETTE !

2. S’économiser

Mettre du slow dans sa vie, c’est aussi savoir rentabiliser son temps et s’économiser. Mon profit dans l’affaire n’est pas de gagner quelques euros sur un vide-grenier, mais de passer ce dimanche de brocante à arpenter les allées, ou lézarder dans mon jardin, à la plage, entre amis ou en famille, à me faire du bien !
CARPE DIEM, c’est totalement SLOW LIFE !

Mon dernier tri remonte au 15 avril 2017.
Bientôt, donc, je m’y remettrai.
Et je réalise en écrivant cet article que, cette année, je n’ai pas porté une seule fois ces boots Chelsea en cuir velours bleu marine avec des rayures sur les côtés, que j’avais pourtant conservés l’année dernière. Personne n’est parfait ! Cette année, oust, elles passent à la trappe !

… c’est du 37 qui taille petit, qui les veut ?

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ET MAINTENANT C’EST À VOUS…

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l'heure du bilan article petits bavardages the chatterbox club

L’heure du bilan ?

1000 1000 The Chatterbox Club

l'heure du bilan article petits bavardages the chatterbox club

Parfois se retourner sur ce qu’on a fait a du bon.

Je n’ai pas choisi les vacances de fin d’année pour consacrer du temps à cela.

Pas non plus opté pour les bonnes résolutions de début d’année, car comme je vous l’avais exposé en tout début d’année 2018 ici, j’étais plutôt disposée à un peu de bienveillance à mon propre égard et ne voulais pas me mettre la pression habituelle du starting-block de janvier, relativement vite abandonnée dès février… Bref, j’ai laissé l’envie de tri venir à moi sans la bousculer. Je sais d’expérience que la fin de l’hiver et l’arrivée fertile du printemps est propice à ce genre d’impulsion.

Et qui dit faire du tri, dit forcément revenir sur son passé. Tri dans l’ordinateur, tri dans les photos, tri dans les papiers aussi, plusieurs heures à me replonger dans ces mois écoulés.

Loin d’être inutile ou douloureux, c’est surtout l’occasion de faire un bilan, d’y trouver une forme de ressource bénéfique afin de mettre en évidence des visions intérieures, prendre conscience du chemin parcouru, discerner les futures actions et fourbir ses armes concernant les mesures à prendre pour l’avenir.

2017 a vu la naissance de The Chatterbox Club, un blog personnel d’inspirations variées mais surtout de créations, textiles en particulier, que j’affectionne et que je trouve infinies. Je suis ravie d’avoir sauté ce pas.

Il y a tellement de sujets, de personnalités et d’axes pour aborder les défis que traverse le milieu textile actuellement. La création dans ce secteur, et en particulier dans la lingerie féminine, est une source inépuisable d’émerveillement. C’est à la fois un métier d’expertise, de tradition et de savoir-faire patrimonial, mais c’est aussi un secteur en pleine (R)évolution à plusieurs niveaux, depuis la création, l’industrialisation et la distribution, devant répondre à de nouveaux enjeux en terme économique, humain et environnemental, et même de communication.

Je garde, lorsque le temps me le permet, mes antennes bien dressées pour saisir toutes ces nouveautés et venir en parler par ici.

En 2017, alimenter ce blog m’a amenée à faire des découvertes, lier de nouvelles amitiés, signer de nouveaux contrats également dans des secteurs auxquels je ne m’étais pas préparée. J’ai boosté ma créativité et nourri ma curiosité. J’ai tant appris, ce qui représente pour moi la chose la plus importante à entretenir tout au long de sa vie, que les jours ont filé à la vitesse de la lumière. Mais j’ai aimé ça !

30 articles, des artistes inspirants, la mise en lumière de créations de vêtements, sous-vêtements et autres objets en-veux-tu-en-voilà, des nouveautés textiles, 1 petit tour par Prague, des expos, 1 Best Nine, 450 photos, 170 Mo de mémoire sur mon ordinateur. Et je ne vous parle pas des heures derrière mon écran ! J’ai pris rendez-vous avec mon ophtalmo pour une révision des compteurs suite aux 2920 heures d’exposition à la lumière bleue.

Malgré toute la technologie que j’ai récemment fait entrer dans ma vie et surtout dans mon iphone, le carnet de notes et le planning papier font de la résistance. Mon calendrier se remplit un peu trop vite ces derniers mois et je suis heureuse que les jours acceptent enfin de rallonger un peu pour pouvoir en caser davantage, au moins en théorie …

Alors en 2018, je fais le voeu solennel (la main sur le coeur, et crachat par terre -beurk-) de ne pas me laisser emporter par ce rythme effréné, et continuer à mener de front tout ce qui fait mon équilibre, dont ce blog et nos rencontres bimensuelles, maintenant une partie de moi, et je l’espère, de vous aussi.

J’essaierai d’être assidue, je le promets. Promettre d’essayer, c’est déjà pas si mal !

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nuisette soie nocturne simone perele

it’s wine o’clock !

1500 1500 The Chatterbox Club

it s wine o clock

 

Petit jeu de mot rigolo (j’adore le mot rigolo ^^) pour vous annoncer la nouvelle couleur WINE de la lingerie de nuit 100% SOIE que nous avons réalisée pour l’emblématique marque SIMONE PÉRÈLE, encore aujourd’hui une affaire de famille.

Le ton de rouge profond et très sensuel qui a été développé permet d’accorder sa lingerie de nuit en version dentelle incrustée avec le petit jour coquin dans le décolleté (ligne NOCTURNE) à la version épurée et sobre (ligne DREAM).

J’oserais dire que cette lingerie de nuit peut même idéalement se porter de jour, comme nous l’avons vu dans cet article précédent “porter le pyj en journée”.

Nous sommes très fiers de ces produits dont l’élaboration minutieuse est l’oeuvre de Katia Charle, directrice artistique, et son équipe de style, tout en détails raffinés sans être ostentatoires. J’aime !

Pour entrer dans les secrets des créations de Katia (en attendant que je vous livre un joli portrait d’elle dans ce blog), et découvrir son métier de directrice artistique, laissez vous porter par cette interview qu’elle a donnée à un blog canadien lors de la présentation de la dernière collection, de l’autre côté de l’Atlantique.

Ici, elle nous explique qui est la femme Pérèle.

Et puis cette vidéo sur la maison SIMONE PÉRÈLE , pour les curieux.ses qui voudraient entrer dans les coulisses, et rencontrer les petits enfants de Simone, la fondatrice en 1948, maintenant dirigeants depuis 2015.

Cliquez sur les images pour aller les voir de plus près …

En ce qui nous concerne, nous travaillons déjà sur les prototypes des prochains produits de l’année 2019 … et je ne manquerai pas de vous faire un preview dès que j’en aurai l’occasion 😉

Tchin !

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mi ange mi demon image article the chatterbox club

mi-ange mi-démon

500 500 The Chatterbox Club

Mi ange ou mi démon,
Es tu enfer ou paradis ?
Par ces images nous dévoilons…
Deux parures de saison,
L’une vous envoûte, l’autre vous étourdit !

Sur ces deux collections,
Sans indiscrétion,
Nous avons farouchement travaillé.
Captivante ou Immaculée,
Tels sont leurs noms,
Du noir, du blanc, d’autres couleurs aussi vous plairont.

Toute de dentelle ou de broderie,
Laquelle avez vous choisie ?
Mais faut il choisir au fond,
Lorsqu’on est mi ange mi démon ?

#lapoésiedelalingerie #jemesensdhumeurpoète #mavieenrimes

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